Médecins de la terre », ils aident les paysans à produire sans pesticides
A perte de vue sur les collines s’étendent les champs de Sébastien. 200 hectares de blé, d’orge, de colza, de tournesol et de luzerne. Nous sommes en Côte-d’Or, aux confins de la Haute-Saône.
Les colzas de ce céréalier font cligner des yeux tant ils étincèlent. Leurs fleurs grimpent une tête plus haut que celles des champs voisins.
« Les agriculteurs du coin disent que ma terre est sale à cause des bleuets, capselles, fumeterres... et des limaces. Ils n’aiment pas ça, les mauvaises herbes, ils veulent que ce soit propre-propre-propre.
Seul exploitant sur la ferme familiale, il a augmenté de 10% ses revenus depuis qu’il a changé ses méthodes : il a revendu charrue, déchaumeur et vibroculteur pour un simple semoir.
Il songe désormais à reprendre « une vache et des cochons, indispensables pour le fumier ».